• Enfin ! Pourquoi faut-il toujours offrir des fleurs ?
    Ce n'est qu'une idée stupide bien encrée dans les mœurs
    On les offre et elles fanent, pourrissent dans leur pot
    Leurs pétales tombent, la mort passe vite avec sa faux.
    Le bonheur qu'elles traduisent est-il si éphémère ?
    Et l'être que l'on vient tout juste de mettre en terre,
    Son deuil est-il porté aussi vite qu'elles ne meurent ?
    Les fleuristes devraient nous le dire sur l'affiche :
    " Amour ou deuil à vendre ! Une palette très riche !
    Et pour tous les budgets : profitez de nos offres !
    Offrez donc quelques roses pour oublier le mort !
    Attention, pour décès, bonzaïs déconseillés. "
    Mais l'enfer est pavé de ces bonnes intentions.
    Ceux qui croient qu'une tige, deux fleurs et un bourgeon
    Calmeront le jaloux et détendront l'ambiance
    Ont en Mère Nature une trop grande confiance.
    Et je mets au défi quiconque de trouver,
    Chez ces fades végétaux d'appréciables qualités :
    La tulipe est sans charme et on ne peut plus classique ;
    La rose est fripée et ses épines piquent ;
    Le tournesol, lui, n'a toujours pas compris
    Qu'il peut d'autre façon mettre fin à sa vie
    Que de frire au soleil. Est-ce sa manière à lui
    De prôner chez les hommes la douce euthanasie ?
    Je me demande bien pourquoi nous les aimons !
    Elles reflètent si mal toutes nos émotions !
    Il y a d'autres manières de dire " je compatie ".
    Pour un anniversaire, encore, oui c'est un bon parti !
    Mais aucune fleur au monde ne pourrait remplacer
    Un " je t'aime ", un " pardon ", un " Survis ! S'il te plaît ! ".
    Les fleurs ne parlent pas ! Faut-il le répéter ? !
    Elles prétendent uniquement à une certaine beauté.
    Un bouquet pourra tout au mieux nous permettre,
    Si des spécialistes se proposent de transmettre
    En plus condoléances ou félicitations,
    D'éviter le déplacement, payer juste l'addition.
    Et vous offrez en plus, pour votre bonne conscience,
    Le sourire du livreur aux familles en souffrance.
    Non ! Il y a bien une chose auquel je crois
    Dans tous les sens du terme, nous ne devrions pas
    Nous envoyer des fleurs.

    Camille


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  • Cette scène a réellement eu lieu dans un vol de la compagnie British Airways entre Johannesburg et Londres.

    Une femme blanche, d'environ cinquante ans, s'assied à côté d'un noir. Visiblement perturbée, elle appelle l'hôtesse de l'air.

    L'hôtesse : quel est votre problème, Madame?
    La femme blanche: mais vous ne le voyez donc pas? Vous m'avez placée à côté d'un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces êtres dégoûtants. Donnez-moi un autre siège. S'il vous plait.

    L'hôtesse: Calmez-vous, presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s'il y a une place disponible.
    L'hôtesse s'éloigne et revient quelques minutes plus tard : Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place libre dans la classe économique. J'ai parlé au commandant et il m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe exécutive. Toutefois, nous avons encore une place en première classe.

    Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l'hôtesse de l'air continue : Il est tout à fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne de classe économique de s'asseoir en première classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu'il serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une

    personne aussi répugnante.
    L'hôtesse se tourne vers le noir et lui dit : donc Monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège vous attend en première classe.

    Et tous les passagers autour, qui, choqués, assistaient à la scène, se levèrent et applaudirent...


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